Ligne de réflexion des projets de l'association santé mentale Suisse Rwanda
La santé mentale, celle de l’enfant et de l’adolescent comme celle de l’adulte, sont des priorités en matière de santé publique au Rwanda. En effet, non seulement il est nécessaire de répondre à des besoins en psychiatrie de base, mais il s’agit également de considérer les prévalences de certains troubles mentaux, comme l’état de stress post-traumatique, les différentes formes de dépression et de psychose qui dépassent de loin les moyennes décrite sur le plan international. Ceci est imputable aux violences qu’a connues le pays avec pour acmé le génocide de 1994. Les conséquences de ces événements sont encore visibles aujourd’hui et font partie du quotidien de nombreuses victimes et sous- groupes de citoyens, avec des répercussions également sur l’investissement et le développement des enfants nés après le génocide. Ainsi, malgré les efforts entrepris pour le développement des soins en santé mentale, les besoins restent importants dans ce domaine.
La Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC), et les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) ont assuré un appui à la reconstruction du dispositif sanitaire du Rwanda, en particulier du dispositif de soins en santé mentale, entre 1996 et 2008. Ce soutien s’est fait en collaboration avec le Ministère de la Santé du Rwanda.
En continuité avec ce travail d’appui, l’Association Santé Mentale : Suisse-Rwanda, ASMSR (cf annexe I), assure depuis 2007 un renforcement des capacités des professionnels en santé mentale rwandais en poursuivant la stratégie développée dans le « plan de formation – action en cours d’emploi » du projet exécuté par la DDC et les HUG.
Entre 2008 et 2014, l’ASMSR, répondant aux demandes des collègues locaux, a collaboré de manière informelle dans les domaines cliniques et théoriques de la santé mentale : travail clinique dans les consultations et à l’hôpital psychiatrique, supervisions formatives, conférences, dans le domaine de la psychiatrie adulte comme dans celui de la pédopsychiatrie.
En 2014, l’ASMSR a signé un protocole d’accord (MoU) avec l’Hôpital Universitaire de Kigali (CHUK) afin de mieux formaliser ces collaborations. Cette formalisation de nos rapports a facilité le déploiement de diverses activités, comme le travail de liaison, les groupes de psychoéducation pour des patients souffrant de troubles de l’humeur ou la pédopsychiatrie. Elle a également permis une sensibilisation à l’expérience personnelle par le biais du travail groupal, un point essentiel dans la formation en psychiatrie.
Actuellement l’ASMSR a plusieurs projets en cours, en collaboration pour parties avec le ministère de la santé du Rwanda, le CHUK, la DDC, les HUG et le Service de Psychiatrie du Valais Romand :
A l’avenir et à la demande des collègues rwandais, l’Association prévoit de poursuivre les projets mentionnés ci-dessus.
Elle prévoit également de développer le travail de liaison entre la psychiatrie et les services de médecine somatique, en adultes comme en pédiatrie, et de renforcer le travail de soutien par le biais de travail en vidéo-conférence (supervisions, séminaires de lecture).
Dans l’esprit de l’association, le renforcement des capacités de professionnels est une stratégie pour diversifier l’offre de soins en santé mentale et de renforcer la qualité de ces derniers. Plus particulièrement, depuis 2007, l’ASMSR a assuré des cycles de formation à la sensibilisation à la dynamique de groupe et dans le domaine de la pédopsychiatrie. Ces domaines de collaboration ont été ciblés en fonction des priorités des politiques de santé nationale au Rwanda et fait l’objet d’un protocole d’accord (MoU) avec le Centre Hospitalier Universitaire de Kigali (CHUK).
*C’est dans la continuité de ces projets que nous vous soumettons deux projets sur la période juin 2016 – décembre 2017 :
un projet de formation en pédopsychiatrie
le deuxième cycle de la formation des formateurs d’animateurs de groupe
Il s’agit de deux projets indépendants, chacun organisé sous forme de modules autonomes. Ceci présente l’avantage d’une certaine souplesse et adaptabilité en fonction d’éventuels imprévus qui pourraient se présenter au cours de la durée totale du projet. L’élément plus difficilement contrôlable est la situation politique du Rwanda qui pourrait nous amener à renoncer à la poursuite du projet.
Il s’agit, dans les deux projets, de développer des compétences professionnelles sur le terrain en collaboration avec les institutions locales et en privilégiant des stratégies efficaces, économiques et reproductibles.
La Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC), et les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) ont assuré un appui à la reconstruction du dispositif sanitaire du Rwanda, en particulier du dispositif de soins en santé mentale, entre 1996 et 2008. Ce soutien s’est fait en collaboration avec le Ministère de la Santé du Rwanda.
En continuité avec ce travail d’appui, l’Association Santé Mentale : Suisse-Rwanda, ASMSR (cf annexe I), assure depuis 2007 un renforcement des capacités des professionnels en santé mentale rwandais en poursuivant la stratégie développée dans le « plan de formation – action en cours d’emploi » du projet exécuté par la DDC et les HUG.
Entre 2008 et 2014, l’ASMSR, répondant aux demandes des collègues locaux, a collaboré de manière informelle dans les domaines cliniques et théoriques de la santé mentale : travail clinique dans les consultations et à l’hôpital psychiatrique, supervisions formatives, conférences, dans le domaine de la psychiatrie adulte comme dans celui de la pédopsychiatrie.
En 2014, l’ASMSR a signé un protocole d’accord (MoU) avec l’Hôpital Universitaire de Kigali (CHUK) afin de mieux formaliser ces collaborations. Cette formalisation de nos rapports a facilité le déploiement de diverses activités, comme le travail de liaison, les groupes de psychoéducation pour des patients souffrant de troubles de l’humeur ou la pédopsychiatrie. Elle a également permis une sensibilisation à l’expérience personnelle par le biais du travail groupal, un point essentiel dans la formation en psychiatrie.
Actuellement l’ASMSR a plusieurs projets en cours, en collaboration pour parties avec le ministère de la santé du Rwanda, le CHUK, la DDC, les HUG et le Service de Psychiatrie du Valais Romand :
- Le premier cycle de la formation de formateurs d’animateurs de groupe, financé essentiellement par la DDC, se termine en mars 2016. Nous soumettons ci-dessous le deuxième cycle de cette formation.
- La formation de deux animateurs locaux pour l’animation d’un groupe psycho éducatif, financé par l’ASMSR, les HUG et le CHUK, s’adressant aux patients souffrant de troubles de l’humeur. Ce groupe a été initié en septembre 2014 et se poursuit actuellement. La supervision se fait depuis Genève hebdomadairement par vidéo-conférence.
- Un soutien au développement de la pédopsychiatrie auprès de l’Hôpital Universitaire de Kigali et de l’Hôpital psychiatrique de Ndera. Ce projet, financé par l’ASMSR et le CHUK, initié en 2011 se poursuit au rythme de deux missions par an et de contacts à distance entre les séjours sur place
A l’avenir et à la demande des collègues rwandais, l’Association prévoit de poursuivre les projets mentionnés ci-dessus.
Elle prévoit également de développer le travail de liaison entre la psychiatrie et les services de médecine somatique, en adultes comme en pédiatrie, et de renforcer le travail de soutien par le biais de travail en vidéo-conférence (supervisions, séminaires de lecture).
Dans l’esprit de l’association, le renforcement des capacités de professionnels est une stratégie pour diversifier l’offre de soins en santé mentale et de renforcer la qualité de ces derniers. Plus particulièrement, depuis 2007, l’ASMSR a assuré des cycles de formation à la sensibilisation à la dynamique de groupe et dans le domaine de la pédopsychiatrie. Ces domaines de collaboration ont été ciblés en fonction des priorités des politiques de santé nationale au Rwanda et fait l’objet d’un protocole d’accord (MoU) avec le Centre Hospitalier Universitaire de Kigali (CHUK).
*C’est dans la continuité de ces projets que nous vous soumettons deux projets sur la période juin 2016 – décembre 2017 :
un projet de formation en pédopsychiatrie
le deuxième cycle de la formation des formateurs d’animateurs de groupe
Il s’agit de deux projets indépendants, chacun organisé sous forme de modules autonomes. Ceci présente l’avantage d’une certaine souplesse et adaptabilité en fonction d’éventuels imprévus qui pourraient se présenter au cours de la durée totale du projet. L’élément plus difficilement contrôlable est la situation politique du Rwanda qui pourrait nous amener à renoncer à la poursuite du projet.
Il s’agit, dans les deux projets, de développer des compétences professionnelles sur le terrain en collaboration avec les institutions locales et en privilégiant des stratégies efficaces, économiques et reproductibles.